Histoires vraies

Histoire de :

Paul Mendy : Le rejet des pratiques ancestrales est le commencement du Salut

Plongé dans les tumultes de la guerre, j’ai traversé dix jours d’épreuves, affrontant la faim et le désespoir. Malgré les ténèbres de mon passé, ma fille m’a guidé vers la lumière de la foi en Jésus, apportant ainsi la guérison et la rédemption à mon âme tourmentée. Aujourd’hui, reconnaissant pour...

Paul Mendy (4)

Plongé dans les tumultes de la guerre, j’ai traversé dix jours d’épreuves, affrontant la faim et le désespoir. Malgré les ténèbres de mon passé, ma fille m’a guidé vers la lumière de la foi en Jésus, apportant ainsi la guérison et la rédemption à mon âme tourmentée. Aujourd’hui, reconnaissant pour chaque souffle de vie, j’embrasse la paix intérieure et la rédemption trouvées grâce à la puissance de la foi.

Plongé dans l’horreur de la guerre
Je réponds au nom de Kafilorinthë en Pandin, mais je suis connu sous le nom de Paul Mendy, un pseudonyme adopté dans les méandres de l’exil et du changement. Mon existence, autrefois enracinée dans les coutumes et les traditions de ma terre natale, a été irrémédiablement bouleversée par les ravages de la guerre.

Pendant les années tumultueuses de la guerre, j’ai été enrôlé dans le Sixième groupe d’Amadou Ndiaye, plongeant ainsi dans un monde où la douleur et la privation étaient nos compagnons constants. Durant dix longs jours, nos estomacs creux et nos esprits fatigués ont enduré l’absence de nourriture, un supplice qui a mis à rude épreuve notre endurance et notre résilience.
Bayti, le village qui m’a vu grandir, a été dévasté par l’arrivée brutale des envahisseurs Blancs. Notre maison, autrefois un havre de paix, a été réduite en cendres, emportant avec elle les souvenirs chéris de notre passé. Mon grand-frère, le capitaine des mines, a sacrifié sa vie dans la lutte contre l’ennemi, laissant derrière lui un vide insurmontable dans nos cœurs meurtris.

La bataille intérieure
La guerre nous a confrontés à des défis inimaginables, mais rien n’était plus dévastateur que la bataille intérieure que nous avons dû livrer contre les démons de notre passé. Dans notre famille traditionnelle, une sombre malédiction pesait sur nous, incarnée par un démon venu chercher du travail. Nos pères, confrontés à cette sombre présence, ont rejeté ses avances, refusant de succomber à son pouvoir.

Mais le démon, avide de vengeance, a semé le chaos dans nos vies en s’emparant de nos esprits, nous plongeant dans un abîme de ténèbres et de superstition. Les rituels macabres de l’initiation à la sorcellerie sont devenus notre quotidien, marquant le début d’une descente aux enfers dont nous ne pensions jamais pouvoir émerger.

La lumière dans les ténèbres
Moi, le dernier de ma lignée, j’ai été entraîné dans cette spirale infernale, servi par l’obscurité qui m’entourait de son voile glacial. Mais même au plus profond des ténèbres, une lueur d’espoir a brillé dans l’obscurité. C’était ma fille, ma salvatrice, qui m’a apporté la Parole et la vérité, libérant mon âme de l’emprise mortelle du démon.

La guerre a pris fin, mais les cicatrices de nos batailles intérieures demeurent. Alors que je cherchais la paix et la guérison, j’ai été confronté à une nouvelle épreuve : Je suis tombé d’un palmier, le symbole de la vie qui continue malgré les épreuves. Mon pied, fracturé en trois endroits, était le témoignage tangible des luttes intérieures et extérieures que j’avais traversées. Mais dans cette épreuve, j’ai trouvé la force de me relever, de continuer mon chemin, et de reconstruire une vie à partir des ruines de mon passé. Cette blessure a été le catalyseur de ma quête de rédemption.

Diminga Mendy témoigne de la souffrance de son père

Le rejet des pratiques ancestrales
Je m’appelle Diminga Mendy. J’habite à Karang. Lorsque mon père est venu me rendre visite, il est arrivé avec son lot de maladies et de soucis. Je me moquais de lui, lui disant : « Toi qui es le grand guérisseur, le roi des guérisseurs, et pourtant tu souffres de tant de maladies insupportables qui te font tant souffrir. Cela doit te montrer que ce n’est pas toi qui guéris, mais c’est Jésus qui guérit. Tu dois remettre ta vie entre les mains de Jésus afin qu’il te libère de tes maladies. »

J’étais très mécontente à chaque fois qu’il versait des libations sur l’autel appelé « Jalang ». Je lui disais que je ne pouvais supporter ces pratiques car elles étaient insignifiantes et relevaient de l’illusion et de la tromperie. Il me répondait en soutenant que « nous devons perpétuer ces pratiques et personne ne peut nous en écarter de peur de perdre la vie. »

Je lui répliquais en lui disant que Jésus est le vrai soutien et que quiconque compte sur lui ne manque de rien car Jésus-Christ est la Vie. Je lui parlais de nombreux aspects de la Parole de Dieu. Après réflexion, il a admis la véracité de mes paroles. Il a compris que la lumière se trouve en Jésus et a finalement décidé de donner sa vie à Jésus et de croire en lui.

Aujourd’hui, je suis assis parmi vous, reconnaissant pour chaque souffle de vie qui anime mon être. La Parole que ma fille m’a apportée résonne encore dans mon esprit, illuminant mon chemin vers la rédemption et la paix intérieure.

Pour en savoir plus, commandez le livre et le lecteur biblique gratuitement
*Votre assistance personnelle en matière de préservation et d’honnêteté

Laisser un commentaire

Histoires connexes