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Fara Mendy : La louange à Jésus pour Sa grâce infinie

Je veux partager mon parcours marqué par la diversité culturelle, les échecs des pratiques traditionnelles et ma quête désespérée de réconfort. Après avoir touché le fond à cause de l’alcool et de la drogue, ma vie a été transformée par Jésus-Christ. Aujourd’hui, je témoigne de Sa grâce inébranlable qui a...

Fara Mendy

Je veux partager mon parcours marqué par la diversité culturelle, les échecs des pratiques traditionnelles et ma quête désespérée de réconfort. Après avoir touché le fond à cause de l’alcool et de la drogue, ma vie a été transformée par Jésus-Christ. Aujourd’hui, je témoigne de Sa grâce inébranlable qui a radicalement changé ma vie.

Je vous salue au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, c’est avec joie que je partage mon parcours avec vous aujourd’hui. Je m’appelle Fara Mendy et je souhaite vous parler de mon cheminement avec Jésus-Christ, des endroits d’où il m’a tiré, de là où il m’a mené aujourd’hui, et de là où nous irons ensemble à l’avenir.

L’enfance dans la diversité culturelle
Je suis né au Sénégal, plus précisément en Casamance, au sein d’une famille nombreuse où mon père a de nombreux enfants. Ma naissance s’est déroulée dans un contexte de fétichisme, car ma famille pratiquait cette tradition. Je suis Manjaque comme mon père, tandis que ma mère est Diola. De plus, l’un de mes grands-parents est Peulh, ce qui fait que je viens d’une famille nombreuse aux origines ethniques variées.

Du côté paternel, chez les Manjaques, la famille est responsable de l’organisation des rituels lors des circoncisions et autres cérémonies traditionnelles. Ils sont des adeptes des idoles provenant de diverses régions telles que la Guinée-Bissau, le Sénégal et la Gambie. La famille joue un rôle essentiel dans la gestion des rites au sein des communautés Manjaques. Au sein de ma famille, il y avait de nombreuses cérémonies où les gens venaient chercher des solutions à leurs problèmes en suivant leurs croyances traditionnelles.

Les limites des pratiques traditionnelles
C’est ainsi que nous avons grandi dans cette réalité, mais ce qui était le plus frappant, c’est que toutes les personnes confrontées à des difficultés et cherchant des solutions auprès des idoles ne parvenaient jamais à surmonter leurs épreuves.

La transmission des rites était une tradition ancienne au sein de notre famille, se perpétuant de génération en génération. En Afrique, la plupart des peuples sont familiers avec l’idolâtrie.

Dans mon enfance, j’ai souvent observé la fabrication d’idoles en forme humaine à partir de sable, logées dans des cases où elles recevaient régulièrement des offrandes d’alcool et de nourriture. Chaque repas était accompagné d’une part dédiée à l’idole. Cependant, malgré nos cultes et nos sacrifices, les maladies et les difficultés continuaient de hanter nos foyers. Au lieu de progrès, nous faisions face à des décès prématurés, des obstacles professionnels, des séparations, ce qui a attiré mon attention.

Au fil du temps, alors que je grandissais, mon père, enseignant de profession, a été muté à Ngor (Dakar), au sein de la Communauté Lébou.

Du côté maternel, ma famille était musulmane et appartenait à une confrérie soufie. Des portraits de mes grands-parents étaient affichés sur les murs de la maison, et des cérémonies ainsi que des récitals étaient régulièrement organisés. Malgré leur affiliation à la confrérie, ils avaient également recours à des pratiques mystiques traditionnelles.

La maison était un lieu où les gens venaient chercher des bénédictions et une protection spirituelle. Certains visiteurs venaient même de l’étranger, notamment des personnalités gouvernementales. Des drapeaux de différentes nations flottaient au-dessus de la porte d’entrée, donnant à la maison l’apparence d’une ambassade, alors qu’en réalité, c’était une demeure maraboutique.

Ces drapeaux symbolisaient les multiples autorités de pays différents qui venaient chercher une faveur et une élévation spirituelle dans ce lieu.

Aujourd’hui, si vous visitez cette maison, vous verrez que ce n’est pas une vue agréable. J’ai grandi dans cette réalité spirituelle complexe, où j’ai observé quelque chose qui m’a profondément marqué des deux côtés de ma famille : malgré leur dévotion, leurs offrandes et leurs cultes, nous étions témoins de nombreux divorces et décès prématurés.

Les membres de ma famille étaient souvent plongés dans l’alcool et la drogue, et ils ne connaissaient pas la paix intérieure ni la réussite dans la vie malgré leurs services spirituels qui inspiraient espoir à de nombreuses personnes, aussi bien au niveau national qu’international.

La quête de réconfort
Évoluant dans cette atmosphère familiale traditionnelle, je ne ressentais pas vraiment l’amour, étant donné que nous étions nombreux. Ce manque d’affection m’a amené à me questionner sur l’existence de Dieu, et si oui, s’Il m’aimait réellement, s’Il était miséricordieux et amour. Je me demandais si un Dieu existant aurait pu permettre les difficultés que je traversais et le manque d’amour et de compassion à mon égard. Tout cela m’a conduit à douter de Son existence et de Sa nature bienveillante.

La chute
À Dakar, nous avons grandi au sein de la communauté Lébou. Pour combler le vide affectif qui me pesait, je me suis tourné vers l’alcool pour étouffer mes peines, mais cette échappatoire était de courte durée. Après l’ivresse, je retombais brutalement dans la réalité de mes souffrances.

J’ai ensuite expérimenté la drogue sous toutes ses formes, mais elle ne m’a apporté aucun salut ; au contraire, mon esprit et mon cœur se sont enlisés dans cette spirale destructrice. J’en suis tombé malade et j’ai été alité pendant sept longs mois. La drogue avait ravagé ma vie.

La Renaissance
Aujourd’hui, ceux qui me connaissent et qui ont vu le chemin parcouru ne peuvent s’empêcher de pleurer de joie, car ils savent où le Seigneur Jésus-Christ m’a trouvé et où Il m’a conduit aujourd’hui. Sans Son intervention miraculeuse, je n’ose imaginer ce que je serais devenu. Peut-être serais-je en prison, ou pire, déjà mort, comme beaucoup de mes compagnons de cette époque.

La gratitude envers Jésus
Aujourd’hui, je suis rempli de reconnaissance envers Jésus-Christ pour Son secours inébranlable. Sa lumière a dissipé les ténèbres de ma vie, Sa grâce m’a relevé des abîmes et m’a offert une nouvelle chance. Je suis reconnaissant pour chaque jour de paix, d’amour et de rédemption qu’Il m’a accordé. Jésus est véritablement le rocher sur lequel je me tiens, le phare qui guide mes pas dans la clarté. Que Son nom soit béni éternellement. Amen.

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