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Pasteurs Adama et Wally Sarr : Les signes et les coïncidences sur le chemin de la foi

Dans ma jeunesse, je menais une vie marquée par la débauche et l’impureté. En classe de 4e secondaire, je fumais et je buvais de l’alcool, allant même jusqu’à frôler l’alcoolisme. La Tradition de la circoncision dans notre famille Je m’appelle Pasteur Wally Sarr et je suis né dans un village...

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Dans ma jeunesse, je menais une vie marquée par la débauche et l’impureté. En classe de 4e secondaire, je fumais et je buvais de l’alcool, allant même jusqu’à frôler l’alcoolisme.

La Tradition de la circoncision dans notre famille

Je m’appelle Pasteur Wally Sarr et je suis né dans un village appelé Mbassis, situé dans la région de Fatick, plus précisément dans le département de Foundiougne. J’ai grandi dans cette région du Sénégal en vivant une enfance typique de la région. Ma famille avait pour responsabilité d’organiser la circoncision, un rituel connu sous le nom de « Ndut » en séréré. Mon père et mon oncle maternel étaient tous les deux chargés de veiller sur les circoncis. C’est au sein de cette famille que j’ai vu le jour et que j’ai grandi jusqu’à l’âge d’entrer à l’école.

La cigarette…
À un très jeune âge, alors que j’étais en quatrième secondaire, je me suis mis à fumer et à boire de l’alcool. Pour la cigarette, je le faisais en cachette de mes parents. N’ayant pas d’argent pour en acheter, je demandais des mégots aux personnes de mon âge et même plus âgées. Parfois, je guettais l’opportunité de fouiller dans les poches de mon père pour voler de l’argent afin d’acheter des cigarettes. Mais un jour, il m’a sévèrement réprimandé en me demandant : « Pourquoi prends-tu l’argent que je mets dans ma poche ? Tu crois que je ne m’en rends pas compte ? » Ce jour-là, il m’a donné une véritable leçon.

L’alcool…

Malgré cela, j’ai continué à fumer des cigarettes. Au fil du temps, j’ai également commencé à boire de l’alcool. C’est lorsque j’ai fréquenté des endroits où l’alcool était consommé que j’ai commencé à en goûter petit à petit. Mon problème d’alcool s’est vraiment aggravé lorsque j’ai commencé à enseigner.

Un pas vers la foi
À l’âge de 20 ans, un pasteur est venu dans notre village. Il a parlé de Jésus, ce qui a suscité beaucoup d’intérêt de ma part. Le premier contact que j’ai eu avec ce pasteur était lorsqu’il discutait avec mon grand frère et que j’étais là, à écouter leur conversation. À la fin de la discussion, il m’a remis un questionnaire à remplir. Après avoir répondu aux questions, il est revenu quelques jours plus tard pour corriger mes réponses. Quelque temps après, il m’a remis un petit certificat avec un tampon portant l’adresse BP 40 Dakar.

Ma formation militaire
C’est ainsi qu’au fil des années, alors que j’étais enseignant, j’ai progressivement orienté ma carrière vers l’armée. J’ai été recruté et j’ai intégré la Marine Nationale, où j’ai servi pendant deux ans. Après mon service militaire, j’ai décidé de poursuivre ma formation dans le domaine maritime en intégrant l’école maritime de la Marine Marchande. C’est là que j’ai obtenu mon Brevet de Capacité Professionnelle maritime.

Une profonde réflexion

Durant cette période, tout en continuant d’aller à l’église, j’ai ressenti une grande satisfaction en écoutant les chants et en observant les actions des gens. Un moment crucial est survenu où j’ai pris conscience que la manière dont je vivais n’était pas en accord avec les valeurs que Dieu prône. En comprenant ce que Dieu attendait réellement de moi sur cette terre, j’ai réalisé que ma vie était marquée par le désordre, la débauche et l’impureté. J’étais presque devenu alcoolique, car je fumais toutes sortes de cigarettes, m’intéressant à tout ce qui produisait de la fumée. C’est ainsi que j’ai entrepris une réflexion profonde sur ma vie. Revisiter ma vie signifiait prendre du recul et réfléchir sérieusement. La question essentielle était : si je venais à mourir aujourd’hui, où irais-je ?

Un rêve prémonitoire à l’âge de 8 ans

Quand j’étais enfant, j’ai fait un rêve étrange où je cherchais à entrer dans une maison, mais elle était entourée de bâtiments et de clôtures, rendant l’accès difficile. En explorant les lieux, je n’ai trouvé aucune porte visible. J’ai alors tenté de grimper sur le balcon et même d’atteindre le toit. C’est là-haut que j’ai enfin vu un escalier. En descendant, j’ai découvert un vieil homme à la barbe blanche assis au bas des escaliers.
En le rejoignant, il a serré ma main en me disant simplement : « Tu as trouvé le salut ». Intrigué, je lui ai demandé ce que cela signifiait, mais il s’est contenté de répéter le mot « salut » sans donner plus d’explications. À mon réveil, j’ai interrogé mon père à ce sujet, mais sa réponse ne m’a pas apporté toute la clarification que je recherchais.

À mesure que je fréquentais l’église, j’ai ressenti comme si je me rapprochais de ce que le vieil homme m’avait dit à propos du Salut. Cependant, une question persistait : comment faire pour accéder au Paradis ?

Ma première Bible
En 1986, j’ai été baptisé à Médina, à Dakar. Après mon baptême, j’ai reçu ma première Bible, une Bible TOB. Je l’ai prise avec soin et en moins d’un mois, je l’ai pratiquement lue deux fois, explorant de la Genèse à l’Apocalypse pour comprendre ce que la Bible enseigne.

Une drôle de coïncidence

Je me rendais chez un prêtre pour poser des questions et obtenir des réponses. Un jour, en entrant dans une église, j’ai remarqué sur un tableau l’inscription « BP 40 Dakar ». J’ai pensé que le certificat qu’un pasteur m’avait remis dans les années 1970 venait peut-être de cette église. C’est ainsi que je suis entré à l’intérieur et que j’ai trouvé le directeur de l’époque qui dispensait des cours par correspondance. J’ai réalisé que le cours que j’avais suivi (les questionnaires) provenait effectivement de cette église.
Lorsque je lui ai exposé les raisons de ma visite, il m’a répondu : « D’accord, je suis à votre disposition ». C’est ainsi que j’ai commencé à lui poser des questions. À chaque question, il me tendait une Bible et me demandait de lire les passages correspondants à ses réponses. Au fil du temps, j’ai réalisé que les réponses que je cherchais se trouvaient effectivement dans la Bible.

Suivre sérieusement Jésus-Christ

J’ai alors décidé de prendre Jésus-Christ au sérieux, car il a dit : « Celui qui invoque le Seigneur sera sauvé ». La transformation que j’ai ressentie dans ma vie après avoir donné ma vie à Jésus-Christ était incomparable. C’était une puissance qui changeait tout, une puissance vivifiante. Depuis ce moment-là, je n’ai pas honte de partager l’Évangile, car c’est une force qui donne vraiment la vie. Comme l’apôtre Paul l’a dit, « celui qui vient à Jésus-Christ est une nouvelle création ». J’ai ressenti et vécu cette transformation profonde en moi. Il m’était également clair que le Seigneur voulait que je le serve.

Lorsque j’ai rencontré le vieil homme à la barbe blanche dans mon rêve, il était dans une maison blanche avec des portes bleues. Plus tard, lorsque le Seigneur m’a appelé au ministère, le premier jour où je suis arrivé à Keur Massar, j’ai été frappé par la similitude : des bâtiments blancs avec des portes bleues. À ce moment-là, j’ai réalisé que le Seigneur ne s’était pas trompé et que c’était là qu’il m’avait dirigé depuis mon enfance, dès l’âge de 8 ans. Je suis convaincu que le Seigneur m’a appelé au ministère et je suis déterminé à le servir.

Le Saint-Esprit m’a guidé vers ma femme

Je suis marié à Adama Sarr et nous avons cinq enfants, deux garçons et trois filles. Lorsque je cherchais une épouse, celle que Dieu voulait pour être à mes côtés pour le reste de ma vie, je priais et cherchais la volonté de Dieu, tout en examinant également les possibilités parmi les jeunes femmes disponibles.

Un jour, alors que je sortais de ma chambre et qu’elle traversait, ma future épouse est venue chez moi à Colobane pour rendre visite à ma tante. À ce moment-là, il m’a semblé que l’Esprit me guidait en me montrant qu’elle était celle que je cherchais. J’ai demandé confirmation à l’Esprit, et il m’a confirmé que c’était elle. Nous venions tous les deux du même village.

Je me suis alors approché d’elle et nous avons entamé une conversation. Elle m’a demandé un temps de réflexion, et après un moment, sa réponse était claire : elle aussi était intéressée. Nous nous sommes aimés, avons suivi les démarches nécessaires, avons consulté nos parents, qui ont donné leur accord pour notre mariage. Ainsi, nous nous sommes unis dans les années 1988 à 1989.

Du doute à la foi : le voyage spirituel de Mme Adama Sarr

Je m’appelle Adama Sarr, et je suis l’épouse du Pasteur Wally Sarr. Nous nous sommes rencontrés à Dakar, lui habitant à Colobane et moi à Pikine, mais notre rencontre a eu lieu plus précisément à Colobane. Sa première question n’était pas facile à répondre. Bien que nous venions du même village et y ayons grandi, la décision n’était pas évidente. J’ai pris beaucoup de temps pour réfléchir. Nos parents n’étaient pas présents, donc je devais me rendre au village pour les voir et les informer. Prendre une décision sans les consulter n’était pas envisageable. Après avoir informé mes parents, ils m’ont demandé si je voulais être avec lui, et j’ai répondu OUI.

Lorsque nous nous sommes fiancés, mon époux était catholique et moi musulmane. Je lui ai toujours dit qu’il resterait chrétien et que je suivrais ma propre voie religieuse, chacun respectant la religion de l’autre. Cependant, après les cérémonies de fiançailles, il a vraiment accepté le Seigneur Jésus-Christ. En ce qui me concerne, je suis restée musulmane. Il me parlait souvent de l’Évangile, mais je ne voulais pas écouter. Je ne comprenais pas ces sujets et je lui demandais de respecter ma religion, me disant à chaque fois : « Reste dans ta religion et laisse-moi dans la mienne ».

Un jour, mon mari m’a parlé des événements qui surviendront à la fin des temps, notamment lorsque Jésus reviendra pour prendre son Église. Il m’a expliqué que ceux qui croient en Jésus-Christ iront au ciel avec lui, tandis que ceux qui ne croient pas resteront sur terre et feront face à des épreuves. Étant musulmane, je lui ai demandé ce qu’il adviendrait de nous. Il m’a répondu : « Ce que je sais, c’est que ceux qui croient en Jésus seront avec lui au ciel. La souffrance restera sur terre pour ceux qui ne croient pas en lui. »

Ces paroles m’ont fait réfléchir profondément. Il m’a aussi expliqué que Jésus reviendra pour son Église à la fin du monde, et que ceux qui seront sur terre mourront, tandis que ceux qui seront avec le Seigneur Jésus vivront éternellement. À ce moment-là, j’ai exprimé mon désir de vivre éternellement, ce qui a marqué le début d’une profonde réflexion. Par la suite, j’ai accepté le Seigneur Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel.

Survivre à l’impensable : mes deux expériences de vie ou de mort

Il y a des événements que le Seigneur Jésus a arrangés pour moi et que je ne pourrai jamais oublier. Une nuit, je me suis réveillée pour aller aux toilettes, et après avoir fini, je me suis dirigée vers la baignoire pour me laver les mains, car le lavabo était situé de l’autre côté. Au moment où je les lavais, le chauffe-eau accroché en haut est tombé sur le lavabo, juste à l’endroit où je devais me tenir. Je suis profondément reconnaissante au Seigneur Jésus de m’avoir protégée ce jour-là. Cet incident m’a fait réfléchir sérieusement à la protection divine.

Dès que mon mari a entendu le bruit dans les toilettes, il est accouru pour s’assurer que je n’étais pas blessée. Je suis convaincue que si l’eau chaude contenue dans le chauffe-eau m’avait touchée, ma vie aurait été en danger. Cette nuit-là restera gravée dans ma mémoire pour toujours.

Le deuxième acte de protection divine dans ma vie s’est produit lorsqu’un jour, je suis glissée sur les carreaux de la maison et que j’ai eu la jambe brisée. Pendant six mois, j’ai dû rester allongée, incapable de me lever à cause de la douleur intense de mes blessures. Je ne peux pas oublier la grâce du Seigneur Jésus-Christ dans ma vie pendant cette période difficile. C’était vraiment une épreuve éprouvante. En tant que serviteur du Christ, je savais que Dieu n’avait pas fini d’œuvrer dans ma vie.

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